samedi 31 mai 2008

Les bleus contre les rouges...

Les nouveaux jeux video disposent quasiment tous d'un mode multi joueurs reposant sur Internet. Les outils d'enregistrement de parties permettent la création de nouveaux films numériques, parfois très réussis. Voir cet exemple de machinima(1) - les bleus contre les rouges - réalisé avec Halo 3.



Poursuivons avec un deuxième machinima, bâti à partir de Sims 2 :


Aujourd'hui, une sortie de nouveau jeu video rapporte déjà plus que la sortie d'un film de cinéma. Est-ce que demain, on aura en prime time sur des grandes chaînes de télé des machinima construit à partir des nouveaux jeux video ?

(1) Machinima" est un mot-valise masculin formé à partir de machine, cinéma et animation. Il a été inventé par le journaliste Hugh Hancock en 2002

jeudi 29 mai 2008

Web versus TV

Le temps passé sur Internet est bien pris sur autre chose puisqu'aux dernières nouvelles les journées ne font toujours pas plus de 24h ! Les webacteurs les plus accros n'hésitent donc plus à remiser leur télé... Car je ne vous parle pas ici des webacteurs multi-processeurs qui arrivent à tchatter sur MSN avec 10 personnes à la fois, tout en écoutant leur iPod et en regardant Dc House sur écran plat géant...

Non, je vous parle de ceux qui préfèrent être webacteurs (donc actifs) plutôt que spectateurs (passifs). Suivant en cela l'enseignement de quelqu'un qui sait de quoi il parle, j'ai nommé Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, qui déclarait : " Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).".
Et bien moi, cher monsieur, je préfère que mes neurones soient mobilisés sur autre chose que l'achat de soda !

Donc revenons au web qui permet finalement, non seulement d'être actif mais aussi finalement de se reconcilier avec... la télé. Et oui, car sur le web d'aujourd'hui, des webtv stimulantes sont arrivées, sur des sujets enfin plus pointus et plus stimulant que les prime-times de nos grandes chaines privées francophones...

Si ces sujets vous passionnent, voici quelques webtv que je vous recommande, :
- Le web 2.0 - buzz et actu => mobuzz.tv
- L'architecture des systèmes d'information => TV4IT
- La direction des systèmes d'information => MyDSI-TV
- Toutes les publicités du monde => culturepub.fr

Ne nous arrêtons pas aux vidéos parfois un brin stupide que l'on trouve sur YouTube et Dailymotion (du type mélange de Mentos et Coca-Cola, encore lui !). La télévision sur le web permet d'aller plus loin... Le web permet la création de mini chaines de télévision sur des sujets vraiment pointus, susceptibles de vous passionner et vous faire réfléchir. Sachant que bien-sûr, de telles émissions ne trouveraient pas place sur les chaînes classiques, surtout qu'on parle ici de TV gratuites ! Il n' y a qu'à voir le sort réservé à l'excellente émission culture pub, que l'on peut retrouver heureusement sur le net et avec des archives (ah les pubs de notre enfance !).
Autrement dit, en passant peu à peu du "One to Many" au "Many to many", chacun peut se concocter le programme d'émissions TV qui lui convient vraiment, et ça, croyez moi, c'est bien plus épanouissant que de rendre disponible son temps de cerveau !

Changements à prévoir

A la machine à café de la société Webilogic ce matin :
- Pauline - Ca y est ils arrivent !
- Matthieu - Qui ça ils ?
- Pauline - Les "d'jeuns" de la génération Y, ils arrivent et y'a du changement !
- Matthieu - Mais qu'est-ce que tu me chantes là ?
- Pauline - On a recruté à grands frais 45 jeunes diplômés depuis janvier...
- Matthieu - Super ça... et alors ?
- Pauline - Les trois quarts sont partis avant la fin de leur période d'essai !
- Matthieu - Glups !
- Pauline - Oui et le DRH est dans tous ses états... et figure toi qu'ils ne se gênent pas pour se plaindre !
- Matthieu - Genre ?
- Pauline - Genre, on a ni ordinateur portable, ni téléphone portable, ni outil pour collaborer.
- Matthieu - Ah !
- Pauline - Certains disent même que des objectifs personnels ambitieux c'est bien mais que sans outil, aucune chance de les atteindre, sauf à travailler depuis chez eux avec leurs outils personnels pour vraiment disposer de ce dont ils ont besoin !
- Matthieu - Gonflé mais pas faux, va peut-être falloir qu'on relance nos projets d'outils collaboratifs alors ?
- Pauline - Oui et vite ... d'ailleurs le DRH veut te voir à ce propos...

dimanche 25 mai 2008

Machinima

Dans le domaine des arts numériques, le web d'aujourd'hui permet à chacun de créer un film monté à partir d'images issues d'un monde virtuel. Le mot machinima, de machine, cinéma et animation a été inventé par un journaliste en 2002, pour désigner ce type de film.

Un designer de meuble dans Second Life, Hosoi Ichiba, a décidé de lancer un concours de machinima, sur le thème de la culture japonaise, et devant être tourné dans son île Second Life. Ce concours se clôture le 15 juin 2008, et les différents résultats peuvent être observés dans You tube (1).

En voici un petit aperçu :

(1) Source : La rupture Internet

jeudi 22 mai 2008

Webusage et prix du baril

Dans un futur pas si lointain, le prix du baril de Brent de la mer du Nord dépasse les 300 US $. La société webilogic décide de mettre en place la phase deux de son plan de développement durable.

Les consultants de webilogic (à l'exception de ceux qui ne peuvent se passer des transports en commun et qui souhaitent ou doivent utiliser nos locaux), doivent se connecter depuis chez eux, dépiler leur mails, prendre connaissance des urgences, vérifier leur messagerie instantannée, et signaler leur présence... Pas besoin de faire 1h30 de trajet domicile-boulot et brûler de précieux litres d'essence à 3 €/l pour ça ? Tu as un dossier de 40 pages à rédiger... reste chez toi sinon tu vas encore y passer 2 jours de trop !

Les traditionnelles réunions qui démarrent à 10h (avec l'un ou l'autre toujours en retard car pris dans un bouchon) sont remplacées par les web conférences avec slideshare et webcams. Ces webconférences peuvent démarrer plus tôt, à 9h, puisque les participants se connectent depuis chez eux.

Pour la prochaine réunion, j'espère que chacun à mis à jour son agenda partagé en ligne.

La réunion a mis en lumière nos lacunes sur le nouveau logiciel de Spifixo. Heureusement que le commercial de Spifixo nous envoie gratuitement et dès cet après-midi les clés d'accès aux modules d'e-learning disponibles sur le web. C'est aussi leur intérêt que l'on sache utiliser leur produit !

La réunion terminée, le travail collaboratif sur les documents en ligne commence : texte, présentation, feuille de calcul sont rédigées ensemble et en ligne.

Tu déjeunes avec tes enfants de retour de l'école ? Non, pour une fois, ils sont à la cantine, car je déjeune avec un ami qui télétravaille à quelques pas d'ici...

Un rendez-vous chez le client à 14h ? Un coup d'oeil sur info traffic, en partant de chez moi à 13h10, j'économise quelques littres de carburant et surtout 30 minutes de bouchons...

Pour la réunion trimestrielle "In Real Life" on attaque à 17h par une plénière suivi d'un diner...

Et si la machine à café te manque ? Essaye le réseau social et le micro blogging...

dimanche 18 mai 2008

L'alchimie des multitudes

Dans "Le culte de l'amateur", Andrew Keen nous alertait sur les dangers du Web. Pour cela, cet ouvrage m'a intéressé mais sa lecture m'a donné l'impression d'assister à un procès conduit uniquement à charge !

Andrew Keen se focalise sur les impacts négatifs pour les autres secteurs du développement rapide du web.

La télévision, les maisons de disques, les disquaires, les journaux, les encyclopédies souffrent du développement du Web. La première bulle internet a bien explosé en 2001 mais les années 2006-2008 voient l'arrivée d'une nouvelle déferlante, celle du Web 2.0 avec son cortège de blogs, de wiki, de réseaux sociaux, et de sites participatifs.

Ce qu'Andrew Keen oublie de mentionner dans son livre, c'est que si le Web 2.0 remet en cause les business modèles des autres industries, c'est simplement tout-à-fait normal ! Il en fut de même à chaque progrès techniques majeur. Le train, l'électricité, le téléphone,la télévision, l'internet et aujourd'hui le web 2.0 font simplement bouger les lignes : c'est normal et c'est tant mieux.

Peut-être certains regretteront de ne plus recevoir le Quid pour leur anniversaire, mais qui n'a jamais rêvé d'avoir un Quid toujours à jour, qui donne des chiffres actualisés en temps réel et des articles complétés au fur et à mesure des développements de l'actualité ? Un Quid auquel chacun pourrait contribuer car nous avons tous une expertise, dans notre métier ou dans nos activités personnelles. Avec Google, Wikipedia et un peu d'esprit critique, je me passe du Quid depuis... longtemps.

Peut-on reprocher au CD d'avoir tué le Vynile ? C'est inutile ! Si le CD n'évolue pas en terme de prix, de qualité et de packaging, gageons que demain, la musique numérique vendue en ligne (iTunes et autres) tuera le CD. Cela ne se fera pas si cela ne va pas dans le sens d'un meilleur rapport qualité-prix-confort. Alors tant mieux. Selon un grand principe darwinien, seuls ceux qui s'adaptent survivent, toujours et partout.

Au-delà de l'aspect technologique, Andrew Keen vante les contacts humains avec les passionnés qui oeuvrent chez les disquaires et qui sont prêts à tout pour vous aider à découvrir le morceau de musique qui va vraiement vous plaire (à mon avis leur boulot c'est aussi et avant tout de vendre et de fidéliser la clientèle mais passons là-dessus pudiquement...).

C'est oublier un peu vite que les gens que nous croisons sur internet sont aussi à même de délivrer d'excellent conseils, même s'il faut savoir choisir ses fréquentations...

Ne voulant pas rester sur cette critique par trop acerbe du Web 2.0, je suis passé à "L'alchimie des multitudes. Comment le Web change le monde" de Dominique Piotet et Francis Pisani. Et j'ai été vraiment séduit par les idées avancées par ce livre. Ici pas de critique systématique, pas plus que de vision mystique du Web 2.0 sauvant le monde. Le livre décortique comment le monde a été changé par l'éclosion du Web 2.0. De nombreux nouveaux usages de l'internet sont décrits à travers la présentation de sites de la mouvance Web 2.0.

En synthèse, à lire absolument pour ceux qui veulent enfin comprendre comment le web change le monde et comment les nouveaux usages du web conduisent les webacteurs à agir autrement, dans leur vie numérique et dans leur vie tout court.

vendredi 16 mai 2008

Blog à plusieurs mains...

Avant-propos :

Cet article m'a été inspiré par un échange avec Patrick Barrabé, lequel, entre autres, anime le barrablog. Je vous recommande ce blog sur les nouvelles technologies, le networking, l'éthique, et qui contient aussi des billets d'humeur, et quelques billets des plus fun.

J'ai été récemment invité par Patrick Barrabé à poster un billet sur le barrablog. J'ai retenu comme sujet la pléthore d'outils mis à la disposition du webacteur avec la question "Que peut-on lui conseiller à notre internaute pour le guider un peu ?". Découvrez ce billet, et surtout parcourrez vite le barrablog, qui selon moi, mérite toute votre attention...


Le Blog à plusieurs mains...

Certains d'entre nous, sont des experts, soit d'un domaine professionnel, soit d'un sujet qui les passionne. Et ils aimeraient bénéficier des atouts du web d'aujourd'hui pour échanger autour de leur expertise, nouer des nouveaux contacts sur ce sujet pour faire avancer leur réflexion, et aussi faire reconnaître leur expertise et défendre leurs convictions.

Mais comment faire lorsque le temps manque ? Certes la création d'un blog ne prend pas plus de dix minutes, mais l'animation de celui-ci est plus chronophage. Alors l'union, faisant la force, ils peuvent recourir au co-blogging ou au guest posting.

Le guest posting, c'est la possibilité, pour un blog, d'accueillir un nouveau blogueur le temps d'un ou plusieurs billets.

Bien-sûr, le blogueur invité retiendra pour cet exercice, un blog dont la ligne éditoriale lui convient, et pour lequel il pense avoir quelque chose à dire.

Pour le blog d'accueil, un blogueur invité, c'est l'assurance d'un nouveau regard sur des sujets déjà traités. En tentant d'apporter des idées neuves, le blogueur va, pour un temps, prendre le relais du blogueur qui l'accueille, permettant à celui-ci de prendre un peu de congés. Il disposera pour cela d'accès au blog, lui permettant de poster ses propres articles et d'assurer l'animation du blog. Le blog d'accueil démontre ainsi sa capacité d'attraction, son ouverture, et sa volonté de renouvellement.

Pour sa part, le blogueur invité va pouvoir se faire connaître de nouveaux lecteurs. Il pourra ainsi étendre son cercle de relations sur les sujets qui l'intéressent. Avec le ou les blogueurs qui l'accueillent, il pourra échanger et entrer dans une logique de partenariat. Enfin sa web réputation s'en trouvera augmentée puisqu'il aura démontré que sur son sujet de prédilection, il a su s'exprimer en dehors des sentiers qu'il avait lui-même balisés.

Lorsque l'invité acquiert le statut d'invité permanent, on accède à la dimension de co-blogging. Les articles du blog sont alors rédigés soit en autonomie complète par chacun des contributeurs, soit repris par un ensemble de contributeurs permanents.

En conclusion, le guest posting constitue un nouvel usage du web, dans lequel l'expert disposant de peu de temps, peut profiter des blogs reconnus pour s'exprimer efficacement sur internet et être lu et reconnu.

Sources :
- sur monetiweb.com : les atouts du-guest posting
- sur monetiweb.com : une experience de guest posting a grande echelle

dimanche 11 mai 2008

Le phénomène des blogs

Les blogs constituent un véritable phénomène. Blog, bloguer, blogueur, blogosphère, des néologismes ont été créés pour décrire et rendre compte de ce phénomène.

Pourquoi cet engouement ? D'abord parce que l'outil est là, gratuit et facile d'usage. Un outil tel que blogger (http://www.blogger.com/) permet de constuire un blog fonctionnel en quelques minutes. Il nous paraît déjà un peu loin, le temps des sites personnels (1997-2000), où la mise en page faisait appel aux langages HTML, javascript et autres...

Mais aussi parce qu'aujourd'hui, l'internaute veut devenir un webacteur (1). Il veut prendre la parole. Il veut "exister, être visible et même agir" sur internet, ce qui est aujourd'hui facile grâce aux nouveaux outils du web 2.0.

Déjà un milliard d'internautes et déjà 100 millions de blogs ! Bien-sûr, le succès d'audience est rarement au rendez-vous, puisque l'on considère qu'1% des blogs concentrent à eux-seuls 80% des revenus générés (1)!

Mais ce qui compte avant tout pour le blogueur c'est la capacité de s'exprimer et d'être acteur sur le web... Cette quête de l'expression personnelle est bien illustrée dans une BD que je vous recommande "Mon blog est un coeur qui bat" de Vincent Ravalec et Dominique Mermoux aux éditions Vents d'ouest.

Et-vous avez-vous votre blog et comment celui-ci vous permet-il de vous exprimer ?

(1) Webacteurs : internautes d'un nouveau type qui proposent des services, échangent des informations, s'impliquent,selon Francis Pisani et Dominique Piotet dans "Comment le web chnage le monde. L'alchimie des multitudes".

vendredi 9 mai 2008

Le culte de l'amateur

Je suis le premier à profiter des avantages incomparables que nous offre Internet et sa nouvelle déclinaison le Web 2.0.

Les apports de ces technologies sont innombrables, que cela soit dans le domaine professionnel ou dans le domaine personnel : e-mail, forum de discussion, recherche, consultation d'actualités, achat et vente en ligne, consultation de ses comptes en banque et virements, écoute de podcast, lecture-écriture de blog ou de wiki, recherche de jobs et recrutement, etc.

On pourrait passer longtemps ainsi à lister tous les usages possibles de l'internet et les gains de temps et la valeur ajoutée associée à ces usages... cependant...

Cependant, la lecture du livre d'Andrew Keen intitulé "Le culte de l'amateur, Comment Internet détruit notre culture", nous montre que le Web 2.0 comporte aussi de graves dangers.

Je vous livre des extraits de son 4ème de couverture :
Le culte de l'amateur est un livre événement qui a fait débat dans la presse anglo-saxone. Andrew Keen y expose les rouages de la révolution Web 2.0 qui, de Wikipedia à Youtube et de MySpace à Google, met en péril l'existence même de nos médias traditionnels. Il décrit sans concession les répercutions culturelles et économiques du Web 2.0 : gratuité, violation de la vie privée et du droit d'auteur. Il dénonce la manipulation, la rumeur, la désinformation et la célébration de l'amateurisme au détriment de l'expertise. Selon Andrew Keen, nos valeurs, notre économie et notre culture seraient menacées par les millions d'amateurs qui, jour et nuit, oeuvrent gratuitement derrière l'écran de leurs ordinateurs. [...] L'auteur, propose fort heureusement des solutions concrètes au chaos de l'Internet.

Vous l'avez compris, ce livre polémique est au coeur de ce qui fait le Web 2.0 d'aujourd'hui. Je vous encourage à le lire pour vous faire votre propre opinion des dangers du Web 2.0.

Réseautage en entreprise

Comment qualifiez-vous le temps consacré chaque jour, par un cadre un employé ou un entrepreneur sur un réseau social (MySpace, Facebook, LinkedIn, Viadeo...) ?
Trop long ? Trop court ? Perte de temps ? Ou gain de temps ? Hein quoi ?

Pour corser le tout comment qualifier ce temps passé sur le réseau social, lorsqu'il est pris sur le temps de travail ou lorsqu'il est pris sur le reste de la journée ?

Sans attendre vos réponses, je livre quelques réflexions à votre sagacité...

L’intensité de l’engagement dans les plateformes Web 2.0 se répartit systématiquement selon une loi de puissance (parfois appelé 1/10/100) qui voit une minorité de participants être très actifs, une portion non négligeable participer régulièrement et une grande masse de personnes avoir des usages extrêmement réduits ou quasi nuls. cf. http://www.internetactu.net/2008/02/08/10-proprietes-de-la-force-des-cooperations-faible/).
D'ailleurs est-ce que la même loi ne s'applique pas pour un projet collaboratif intranet en entreprise (type partage de connaissance, animation de communauté apprenante, etc.) ?
La moyenne du temps passé sur un réseau social peut donc être faible ou très faible même si une grande proportion d'internautes est abonnée à au moins un réseau social. Pour s'en convaincre s'il en était besoin, on se réfèrera aussi à la grande proportions de personnes ayant 0 ou 1 contact sur viadeo. A partir de quand faut-il d'ailleurs considérer là qu'il s'agit de "vrais" utilisateurs. En général, plus le participant est actif, plus l'utilisation du réseau social est liée directement à son activité (ex. chasseur de tête, responsable RH, animateur de réseaux, etc.).
De plus, on constate une utilisation des réseaux sociaux mixte : pour le travail et pour les loisirs et ce durant le temps officiel de travail et durant le temps libre.

Dans ces conditions, difficile de faire la part des choses car avec les outils de communications mobiles d'aujourd'hui, caractérisés par l'accès à toute l'information de partout, les notions de frontières entre vie professionnelle et vie perso s'estompent... Combien d'entre nous répondent à un mail ou à un coup de fil professionnel hors du temps de travail officiel ? En contrepartie, combien d'entre nous vident leur boîte aux lettres personnelles durant leur temps de travail ? De plus en plus, j'imagine... Dans certaines entreprises, l'accès à viadeo ou LinkedIn est autorisé alors que l'accès à Facebook et à Myspace ne l'est pas... sans doute une façon de répondre à des abus toujours possibles.

Le temps passé à utiliser un réseau social en entreprise est du temps utile : recherche de candidats, recherche de clients ou de prospects, recherche de partenaires ou de fournisseurs, surveillance du marché, observation de la concurrence, interrogation d'experts, meilleure connaissance du background des personnes que l'on rencontrent : les usages sont multiples et surtout pas toujours facile à traiter sans ce canal... Bien-sûr des risques de dispersion existent (par exemple sur viadeo qui est au départ un réseau professionnel tous les hubs ne sont pas strictement sur des sujets pro...). Est-il possible de faire du réseautage social utile en interne à l'entreprise et si oui dans quel cadre (recherche d'expertise ? partage de connaissance ? recherche de candidats en interne ?).

Et maintenant... à vous...

Google en une de Challenges

Dans le magazine Challenges (no du 8 au 14 mai 2008), vous pourrez retrouver un article intéressant (et grand public) sur Google :
- histoire,
- réussite économique et boursière,
- apports pour l'utilisateur lambda,
- relations avec Microsoft
- etc.

Les différents logiciels de la suite d'outils Google sont évoqués : recherche, recherche avancée, gmail, Google calendar, Google Docs, Picassa, YouTube, Google Maps, Google Earth, Google Moon, Google Mars, Google Sky...

Selon moi un article agréable à lire, et donnant une image plutôt positive de la galaxie Google.
Quelques extraits en ligne sur le site www.challenges.fr

Vous l'avez lu ?